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Faire face à l'épuisement professionnel

Prévalence des problèmes de santé mentale chez les vétérinaires canadiens

https://avmajournals.avma.org/view/journals/javma/256/3/javma.256.3.365.xml?fbclid=IwAR17dYwANnfFx1szOZ-Z31830K1TV_QD7u4ub3LJXMmyTcuePkjBf0Xlw6A

Par Perret, J.L. ; Best, C.O. ; Coe, J.B. ; Greer, A.L. ; Khosa, D.K. ; Jones-Bitton, A sur July 04, 2024

OBJECTIF

Estimer la prévalence du stress perçu, de l’épuisement professionnel, de la dépression, de l’anxiété, de l’usure de la compassion, de la satisfaction de la compassion, de la résilience et des idées suicidaires chez les vétérinaires canadiens et comparer les résultats avec ceux d’autres populations.

ÉCHANTILLON

1 403 vétérinaires à travers le Canada.

PROCÉDURES

L’étude a pris la forme d’une enquête transversale en ligne. Le questionnaire comprenait des instruments psychométriques validés pour mesurer le stress perçu, l’épuisement professionnel, la dépression, l’anxiété, la fatigue de compassion et la résilience, ainsi que des questions concernant les idées suicidaires. Les moyennes et les proportions relatives dans les catégories de gravité ont été comparées entre les sexes ainsi qu’avec les données normatives pour la population générale et les résultats pour les vétérinaires au Royaume-Uni.

RÉSULTATS

Environ 10 % des vétérinaires canadiens (n = 1 403) ont répondu au sondage. Par rapport à la population générale, les participants au sondage avaient des scores moyens significativement plus élevés pour les sous-échelles de l’épuisement professionnel et de la fatigue de compassion, de l’anxiété et de la dépression, et une résilience moyenne significativement plus faible. Par rapport aux hommes, les femmes avaient des scores moyens significativement plus élevés pour le stress perçu, l’épuisement émotionnel, l’épuisement professionnel, le stress traumatique secondaire, l’anxiété et la dépression, et une résilience moyenne significativement plus faible. Les participants avaient également des scores moyens plus élevés pour l’anxiété et la dépression par rapport aux résultats obtenus pour les vétérinaires du Royaume-Uni. La prévalence sur 12 mois des idées suicidaires chez les participants était de 26,2 %, ce qui était considérablement plus élevé que la prévalence estimée pour la population internationale générale (2,1 % à 10,0 %).

CONCLUSIONS ET PERTINENCE CLINIQUE

Les résultats suggèrent que la santé mentale des vétérinaires canadiens est médiocre, comparativement à la santé mentale de la population en général. Ces résultats devraient servir d’appel à l’action pour des outils et des programmes éducatifs visant à soutenir le bien-être mental des vétérinaires au Canada, en accordant une attention particulière aux besoins disparates des deux sexes.